Do leib à chair: Uma afirmação do sensível
Abstract
Cet article a comme objectif premier de montrer comment une trahison peut aussi être la commémoration de la pensée d'un auteur. Ayant pour point de départ la lecture de Ideen II, Ia pensée de la Chair de Merleau-Ponty s'éloigne progressivement de sa source et s'institue comme dette-émancipée de la phénoménologie husserlienne. La phénoménologie husserlienne en tant que Wesenschau donne le primat à la conscience comme pole noétique et la pensée merleau-pontyenne s'incline davantage à refuser la dichotomie noèse-noème, dans une émancipation progressive de la couche du sensible, oú la Chair acquiert des contours ontologiques. Comme conséquence, le mouvement intentionnel de mon corps en tant qu'organe du Ich kann de la conscience, devient, chez Merleau-Ponty, mouvement chiasmatique.