Subjectividade universal no pensamento de Rousseau: Que consciência?
Abstract
RÉSUMÉE
Notre article se penchera sur la subjectivité universelle chez Rousseau (1712-1778) mettant en exergue l'alliance inextricable entre le penser et le sentir et cherchant à évaluer la façon dont l'auteur voit la conscience et sa méthode d'accès, dans l'histoire individuelle et collective des hommes. L'objectif sera la présentation de cette problématisation philosophique, dans un simple contour mais pertinente réflexion. Nous partons de différents textes de l'auteur (des années 50 et du début des années 60 mais aussi de la fin des années 60 et 70 de son siecle) — suivant une claire perspective de l'unité de son oeuvre. A cette fin, nous essayerons, en premier lieu, de montrer comment sa revendication du sentiment pour l'acte de penser fait partie intégrante de sa subjectivité universelle, s'assumant comme un principe sous-jacent à sa réflexion, dans ses multiples dimensions. Seul le moi, dans son introspection pensée et sentie, peut aller à la rencontre des idées universelles — la dialectique être-paraître (avec une attention spéciale portée à la Statue de Glaucus), l'état de nature (homme naturel/homme civil), l'origine sociale et la manifestation historique du mal — qui sont aussi des sentiments. La subjectivité rousseaunienne est ainsi également la subjectivité du genre humain. En second lieu, nous présenterons le concept de conscience comme ayant un caractère universel, seulement susceptible d'être consultée dans la trilogie inclus dans la subjectivité. Ici, nous allons mettre en évidence l'importance de la double vision de Rousseau qui exige l'oeil mental et visuel. Par ailleurs, nous constaterons que le sens prospectif de la pensée de Rousseau, dans sa constante préoccupation envers le bonheur des hommes "de tous les temps et de tous les lieux", contribue à la compréhension de l'histoire humaine. Concernant ce point, nous aurons recours à l'homme contemporain, montrant comment cette figure reprend, sous de nouveaux revêtements, la trilogie de la conscience rousseaunienne.
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